Le blog de ma vie sexuelle, passée et présente...

J’ai reçu un courriel d’une femme qui se décrivait comme ayant environ 40 ans, souffrant d’un cancer incurable. Elle disait être en fin de vie, que ce n’était qu’une question de semaines selon ses médecins. Elle expliquait dans son courriel qu’il s’agissait d’une rechute d’un cancer qu’elle avait eu quelques années auparavant, et dont elle pensait qu’elle s’était débarrassée. Elle pensait avoir vaincu. Le retour n’en a été que plus brutal, car fulgurant.

 

Elle était très lucide. Elle disait que jusque là elle avait eu, somme toute, une belle vie. La seule chose qui lui manquait lorsqu’elle m’a écrit, c’était d’avoir un homme avec elle. Elle avait envie de faire l’amour une « dernière fois », même si elle savait que ce ne serait pas vraiment de l’amour puisque ce serait avec un inconnu. Elle m’expliquait avoir contacté plusieurs personnes via des sites de rencontre, mais qu’aucun n’avait voulu aller jusqu’au bout avec elle étant donné son apparence physique, et que c’est pour cette raison qu’elle se tournait vers un « homme du sexe ». J’ai bien aimé son expression… Souvent lorsque j’étais contacté par une femme il y avait une raison bien à elle qui justifiait de faire appel à un gigolo. Parfois je trouvais les raisons complètement bidons, mais dans son cas à elle, ça m’a touché.

 

Dans son courriel, il y avait une photo d’elle. Effectivement, son apparence pouvait être un facteur poussant à dire non. Elle était très maigre, sans aucun cheveu, bref, très malade. Malgré tout, je lui ai trouvé un certain charme dans le regard, alors j’ai dit oui…

 

Lorsque je suis arrivé chez elle, elle était intimidée. Personnellement, je l’ai trouvée adorable. Elle habitait un tout petit logement, très très propre, dépouillé de tout le superficiel. Elle m’a proposé un verre, même si elle a dit qu’elle-même n’en boirait pas, à cause de la chimiothérapie. J’ai d’abord refusé, mais elle semblait vouloir m’en servir un. Comme si ça la rassurerait, comme si ça ferait plus « normal ». J’ai compris que ça lui ferait du bien, alors j’ai fini par dire oui.

 

Elle est allée au comptoir de la cuisine pour sortir un verre et la bouteille de vin. Pendant qu’elle me servait, je suis passé derrière elle, et j’ai posé mes mains sur ses hanches, au travers de son haut… Elle a frissonné… Je me suis penché un peu pour l’embrasser dans le cou, une de mes mains passant sur son ventre… Elle tremblait de tout son corps…

 

Je l’ai faite se retourner, pour que nous soyons face-à-face… je l’ai regardée dans les yeux, puis j’ai approché mes lèvres des siennes… et nous nous sommes embrassés… son corps tremblait toujours… Sa respiration s’accélérait…

 

Après quelques minutes de ce long baiser très sensuel, je lui ai demandé où elle souhaitait aller pour la suite… Elle a rougit, a baissé la tête, et est allée vers sa chambre, où je l’ai suivie… Elle m’a montré son lit, et a dit timidement « ici »…

 

Je me suis approché d’elle… J’ai posé mes mains de chaque côté de son visage, doucement, et j’ai à nouveau caressé ses lèvres des miennes… Tout en l’embrassant, j’ai commencé à la déshabiller… J’ai déboutonné la chemise légère qu’elle portait… En dessous, il n’y avait pas de soutien-gorge… Il faut dire que ses seins étaient quasi-inexistants… En caressant le haut de son corps, tout en l’embrassant, donc sans regarder, je sentais chaque os, chaque côte… Elle était vraiment très maigre…

 

J’ai commencé à descendre… je l’ai embrassé dans le coup… entre les seins… Je me suis attardé à jouer avec ma langue sur chacun de ses mamelons, pendant que je défaisais le lien tenant son pantalon…

 

Une fois le nœud enlevé, le pantalon a glissé sur ses pieds… en même temps j’ai continué ma descente… j’ai embrassé son ventre, tout en caressant ses fesses… son ventre était creux… on ne peut plus parler de ventre ferme à ce niveau-là… il n’y avait pas de ventre du tout…

 

Tout en jouant avec son nombril, j’ai fait glisser sa culotte à terre… elle était maintenant complètement nue…

 

Je me suis relevé… En l’embrassant à nouveau, je l’ai faite reculer jusqu’au lit, où elle s’est assise… Debout devant elle, je me suis déshabillé à mon tour… d’abord le haut… puis le bas… quand j’ai baissé mon caleçon, mon sexe était en érection… J’étais debout devant elle, nu, le sexe dressé…

 

Elle a tendu ses mains vers moi… Dans l’une d’elle elle tenait mon sexe, dans l’autre elle caressait mes testicules rasés… Elle ne quittait pas mon membre des yeux…

 

Après plusieurs minutes de masturbation lente, elle a approché sa bouche de ma verge durcie… au lieu de la prendre en bouche comme je m’y attendais, elle s’est mise à la sentir… le gland… les testicules… mon entre-jambes… puis elle m’a regardé, m’a souri et a murmuré « ça sent bon… ça me rappelle plein de souvenirs… »

 

Je ne connais pas son histoire amoureuse passée… Elle ne m’a rien raconté… J’imagine qu’un homme l’a laissé alors qu’elle était malade la première fois, et que depuis elle n’en a pas eu d’autre… Mais ce n’est que supposition…

 

Elle a tiré la langue, et du bout de celle-ci a caressé mon urètre… Puis elle a ouvert un peu plus la bouche et j’ai vu mon sexe disparaître en elle… sans que ce soit une fellation en gorge profonde, j’avoue qu’elle me procurait énormément de plaisir… les caresses de ses mains conjuguées à ses lèvres et à sa langue me procuraient des sensations très, très agréables…

 

Lorsqu’elle a cessé, son regard a plongé dans le mien… il pétillait… j’adore un regard qui pétille…

 

Je lui ai demandé de reculer un peu sur le lit, ce qu’elle a fait… elle était alors les jambes allongées sur le lit, le buste redressé car elle s’appuyait sur ses coudes… j’ai commencé par embrasser ses orteils… puis je suis monté…

 

Toutes les veines, tous les os de son corps ressortaient… Ça ne me dérangeait pas… Je passais ma langue dessus… Lorsque je suis arrivé à son sexe, il n’y avait pas un poil… Est-ce la conséquence de son traitement ou bien s’était-elle épilée, je n’en sais rien et c’était sans importance… Ce qui était important en revanche c’était de voir qu’avant même que mes lèvres se posent sur son adorable clitoris, son sexe luisait de mouille… Elle prenait du plaisir… C’était flagrant…

 

J’ai longuement joué… avec ma langue, avec mes doigts… je l’ai savouré, elle goutait délicieusement bon…Elle me caressait les cheveux… Elle se caressait le ventre, les tétons… Je pense qu’elle a joui plusieurs reprises, même s’il s’agissait d’orgasmes très discrets…

 

J’ai hésité à aller jouer avec son anus… Parfois j’essayais d’y passer ma langue en descendant « malencontreusement » trop bas, elle ne semblait pas dire non… Parfois je passais mon doigt dessus, j’appuyais un peu, sans le faire rentrer, elle ne semblait pas dire non non plus… Et pourtant je n’ai pas osé aller plus loin à cet endroit… J’aurais adoré… mais je n’ai pas osé, et je me demande encore pourquoi… d’habitude j’essaye sans hésiter… si la personne me dit non ou me fait comprendre qu’elle ne veut pas, j’arrête et c’est tout… Mais dans son cas, je n’ai pas essayé… malgré que j’en mourrais d’envie, j’en ai été incapable…

 

J’ai fini par abandonner son sexe… Je suis monté le long de son corps jusqu’à l’embrasser à nouveau sur la bouche… mon sexe en érection était posé sur son ventre… elle le caressait d’une main… Je me suis alors relevé pour aller chercher un préservatif… Je me suis ensuite rassis sur elle, un genou de chaque côté de son corps, avec le préservatif en main… Elle me caressait la verge pendant que j’ouvrais l’emballage… Je l’ai ensuite enfilé… puis je me suis allongé sur elle…

 

Je suis entré en elle d’un coup, lentement, mais d’un coup… il n’y avait aucune résistance… elle s’est cabrée en serrant ses bras autour de mon cou, puis on a fait l’amour… comme peuvent le faire deux inconnus, bien entendu…

 

On a fait l’amour longuement, sans changer de position… lorsque mon corps était en sueur, même si je n’étais pas très actif, tous les mouvements étaient lents, je lui ai demandé si elle voulait changer de position… elle m’a dit que non, car allongé sur le dos est une des rares positions qui ne lui fait pas trop mal au corps… Mais elle m’a dit que si j’avais envie de retourner la savourer, elle adorerait ça elle aussi…

 

Alors c’est ce que j’ai fait… Nous avons alterné toute la soirée entre cunnilingus et missionnaire…

 

Je ne pourrais pas vous affirmer qu’elle a joui, même si je pense que oui, d’orgasmes discrets… De mon côté, je n’ai pas éjaculé… J’ai eu énormément de plaisir, mais sans aller jusqu’à l’orgasme… Si nous nous sommes arrêtés, c’est parce qu’au bout d’un moment, un bon moment quand même car ça faisait plus d’une heure trente que nous alternions entre les deux positions, elle a dit qu’elle commençait à avoir mal au corps. Elle s’est levée pour aller prendre un médicament, puis est revenue au lit. Elle semblait épuisée… Elle s’est allongée, m’a regardé… J’ai passé ma main sur son ventre… Très lentement… Je ne savais pas où elle avait mal, et je ne voulais pas risquer d’augmenter sa douleur… Puis elle s’est endormie…

 

Une quinzaine de minutes après qu’elle se soit endormie, je me suis levé et je suis parti… J’ai laissé une note bien en vue lui demandant de m’envoyer un courriel à son réveil, juste pour que je sois rassuré sur son état… Elle s’était endormie si vite…

 

Lorsque je suis parti de chez elle, il était environ 22h… J’ai regardé mes courriels, j’avais une demande d’un homme… Je l’ai appelé, je suis allé le rejoindre, j’ai fait ce qu’il voulait… Ça a pris environ 2h avec lui… Quand je suis parti de chez lui, j’ai regardé à nouveau mes courriels, et j’en avais un d’elle… Elle me disait que tout allait bien, qu’elle s’endormait souvent d’un coup mais qu’elle ne dormait jamais très longtemps… Elle disait qu’elle avait passé un merveilleux moment, qu’elle s’était sentie « libérée » de toute pensée négative pendant que j’étais avec elle… Elle me demandait si je pouvais revenir la voir un soir de la semaine… Elle ne pouvait pas dire quand parce qu’elle avait des traitements et que parfois elle ne se sent vraiment pas bien après, et aussi parce qu’elle a du mal à prévoir quand est-ce que sa famille ou ses ami(e)s viennent la voir, mais elle demandait si sur le principe j’étais d’accord pour qu’elle me « réemploie » une nouvelle fois. Évidemment, j’ai dit oui…

 

Finalement cette deuxième rencontre a eu lieu une semaine plus tard, jour pour jour… Lorsque je suis arrivée chez elle, elle était toute contente de me voir… Ça fait chaud au cœur de savoir que l’on fait du bien à quelqu’un comme elle…

 

Nous n’avons pas vraiment plus parlé que la première fois… Quand je suis arrivé, c’est elle qui m’a embrassé cette fois-ci… Je l’ai prise dans mes bras, je l’ai soulevée… elle était tellement légère… Elle a enroulé ses jambes autour de moi, et je l’ai emmenée dans la chambre…

 

Je l’ai délicatement posée sur le bord du lit… Serrer ses jambes autour de moi a dû lui faire mal, car elle grimaçait un peu en les dépliant…

 

J’étais debout devant elle, comme la première fois… sauf que cette fois-ci nous étions encore tous les deux habillés… Et c’est elle qui a pris l’initiative… elle a déboutonné mon pantalon, l’a baissé… elle a fait glisser mon caleçon le long de mes jambes… j’ai enlevé mon haut…

 

Tout comme la première fois, elle a commencé par me sentir… Tout en respirant mon odeur, elle frottait mon sexe contre sa joue… puis elle a commencé une fellation, aussi délicieuse que celle de notre première rencontre…

 

Après quelques minutes, elle s’est mise debout devant moi… Je l’ai déshabillée, tout en la caressant et l’embrassant…

 

Une fois tous les deux nus, j’ai mis un préservatif… J’allais la faire s’asseoir doucement sur le lit, quand elle m’a dit que cette fois elle voulait essayer autre chose… elle m’a dit qu’elle ne tiendrait pas longtemps, mais qu’elle en avait envie…

 

Elle s’est alors mise à quatre pattes sur le lit… Elle était tellement maigre… vu de dos, c’était encore plus flagrant… elle n’avait pas de fesses, pas de cuisse, rien… Je me suis accroupi derrière elle, et j’ai commencé par passer ma langue sur elle… son sexe qui goutait toujours aussi bon… et dans cette position, je n’ai pas me retenir… vous savez que j’adore les anus… alors le sien, qui était juste sous mes yeux, je n’ai pas pu ne pas le savourer… ma langue est passée dessus à plusieurs reprises, forçait un peu pour entrer dedans, pendant que mes doigts jouaient dans son sexe…

 

Elle m’a alors dit qu’elle adorait ce que je lui faisais, mais qu’elle ne tiendrait pas longtemps, et qu’elle voulait que je la pénètre en levrette… J’étais au bord de lui glisser un doigt dans l’anus lubrifier par ma salive, mais j’ai tout arrêté pour assouvir son désir… je me suis mis debout derrière elle, et lentement je suis entré…

 

Mes deux mains tenant ses hanches, mes doigts se touchaient presque… je faisais presque le tour de sa taille avec mes mains…

 

Je lui ai fait l’amour lentement, comme je l’aurais fait à la femme que j’aime dans un moment sensuel… Elle gémissait…

 

Peu de temps après, elle m’a dit qu’elle devait changer de position… je suis sorti d’elle, et elle s’est laissée tomber lentement sur le dos, en grimaçant… Je lui ai laissé le temps de se remettre… Elle m’a alors fait signe de m’approcher…

 

Mon sexe dans mon préservatif, je me suis allongé sur elle… puis en elle… ses bras autour de mon cou, on s’embrassait en faisant l’amour…

 

Après un certain temps, elle m’a murmuré quelque chose à l’oreille que je n’ai pas compris… Je lui ai demandé de répéter… « j’aimerais que tu jouisses en moi, sans condom »… Après un instant de silence, je lui ai dit que je ne pouvais pas… elle m’a demandé pourquoi… Elle m’a dit qu’elle a un cancer, rien d’autre, que je ne risque rien… Elle m’a dit qu’elle est tellement bourrée de médicament qu’elle ne peut rien avoir d’autre, et qu’elle le sait parce qu’elle a été testé pour beaucoup de choses sans avoir de rapport sexuel depuis… Et elle m’a dit que si moi j’avais quelque chose elle s’en fichait puisque de toute façon il ne lui restait pas longtemps…

 

J’ai failli dire oui… mais j’ai maintenu mon non… je lui ai dit que ma conjointe était d’accord pour que je me prostitue, et qu’elle faisait pareil elle aussi, mais que la condition que l’on s’était fixée était de toujours se protéger… Que l’on réservait pour nous les rapports non protégés, pour notre sécurité et aussi comme gage d’amour… Cela ferait au moins un acte qui était juste à nous, à personne d’autre…

 

Elle m’a dit qu’elle comprenait… Je lui ai dit que je pouvais jouir sur elle, n’importe où sur elle, ou dans sa bouche si elle voulait… mais pas dans son vagin… Elle n’a rien répondu, et nous avons continué ce que nous faisions de si agréable… Et selon le même principe que lors de notre première soirée ensemble, j’alternais entre pénétration en missionnaire et cunnilingus…

 

Avec elle, je ne regardais pas l’heure… Je n’avais personne de prévu après, donc c’était sans conséquence… Au bout d’un temps que je ne saurais déterminer avec précision, alors que j’étais sur elle elle m’a murmuré : « dans ma bouche s’il te plait »…

 

Je l’ai regardée… Je lui ai souris… Je me suis accroupi au-dessus d’elle, sur son ventre… j’ai glissé les deux oreillers du lit sous sa tête pour la lui relever… je me suis avancé le plus possible sur elle pour que mon sexe soit accessible à sa bouche…

 

Je voyais qu’elle n’était pas très bien… Elle ne pouvait pas me faire de fellation, elle semblait avoir mal… Elle caressait ma verge énergiquement, mon gland dans sa bouche, à attendre que j’éjacule, sans que sa bouche ne fasse le moindre mouvement… De mon côté, je pensais mon corps en arrière pour atteindre son entre-jambes… je jouais avec son clitoris en même temps…

 

Finalement elle a dû abandonner… Vous auriez vu ce regard… Elle était tellement déçue… Elle m’a dit qu’elle était incapable de continuer de me masturber, que c’était douloureux comme position… Elle a elle-même dit qu’elle était déçue, car depuis que je lui avais dit que je ne pouvais pas jouir entre ses jambes sans protection mais que j’étais d’accord pour jouir dans sa bouche, l’idée avait fait son chemin et elle avait très envie du goût en elle…

 

J’ai souri… Elle m’a demandé pourquoi… Je lui ai dit que ce n’est pas parce qu’elle n’a pas la force de me faire jouir que je ne peux pas me faire jouir moi-même et introduire au dernier moment mon sexe dans sa bouche pour qu’elle récupère mon sperme…

 

Et c’est ce qu’on a fait… J’ai enlevé les deux oreillers pour qu’elle puisse être allongée bien à plat… je l’ai fait descendre un peu dans le lit pour que j’ai la place de me pencher au-dessus de son visage au dernier moment sans me cogner la tête sur le mur… et je me suis masturbé au-dessus d’elle… elle ne m’a pas quitté des yeux… ça n’a pas été très long… elle caressait mes cuisses, mes hanches… L’envie se lisait dans son regard…

 

Lorsque j’ai senti que ça allait être le moment, je me suis penché en avant… Comme à quatre pattes, mais avec une seule main puisque de l’autre je me masturbais… Elle a ouvert la bouche… j’ai glissé le bout de mon sexe dedans… j’ai continué à me caresser quelques secondes… et j’ai joui…

 

Je ne suis malheureusement pas quelqu’un qui éjacule des quantités astronomiques de sperme… mais j’ai fait de mon mieux… elle semblait ravie, et c’était tout ce qui comptait…

 

Je me suis allongé à côté d’elle… Je l’ai embrassée… Après le baiser, elle m’a demandé si je pouvais lui donner les médicaments qui étaient sur un meuble. Je suis allé les chercher, elle les a pris, puis sans dire un mot, nous sommes restés collés, et elle a fini par s’endormir…

 

Cette fois, je n’ai pas bougé… Comme elle a dit qu’elle ne dormait jamais longtemps, je me suis dit que j’allais attendre son réveil…

 

Effectivement, moins de deux heures plus tard elle s’est réveillée… Elle était surprise de se trouver dans mes bras… Je lui ai dit qu’étant donné qu’elle m’avait elle-même dit qu’elle ne dormait jamais longtemps, j’allais rester… Elle m’a embrassé…

 

Elle m’a embrassé sur les lèvres, puis sans arrêter dans le cou, sur le torse, sur le ventre, jusqu’à atteindre mon sexe… Sous ces baisers il a nouveau durci… J’ai dit à ma « cliente » que si elle voulait un préservatif, elle pouvait en prendre dans la poche de mon pantalon qui était au sol… ce qu’elle a fait…

 

Une fois mon sexe protégé, elle s’est assise dessus… c’était la première fois qu’elle était sur moi… son corps était vraiment frêle…

 

Elle a fait quelques va-et-vient avant d’arrêter en disant qu’elle n’avait plus l’énergie… Elle s’est rallongée à côté de moi… Nous avons un peu parlé, puis elle s’est rendormie… Cette fois, je suis partie en laissant un petit mot…

 

Le lendemain j’avais un courriel d’elle. Elle me remerciait pour la veille, et m’a demandé si je pouvais encore revenir la semaine suivante. J’ai dit que oui, bien sûr. Elle m’a réécrit pour me dire qu’elle est tombée sur Internet sur d’autres annonces de moi, dans des rubriques homosexuelles, et qu’elle était curieuse… Elle m’a écrit que lorsqu’elle est descendue le long de mon corps la veille après avoir dormi la première fois, elle avait en tête l’idée de glisser un doigt en moi, dans mon anus… Elle écrivait qu’étant donné que j’étais très explicite dans certaines annonces, elle savait que ce ne n’était pas quelque chose qui me dégoutait… et elle était vraiment curieuse d’essayer de « pénétrer » un homme… elle disait que suite à mes annonces, elle a cherché sur Internet des vidéos pornographiques gays, et que ça l’a excité… qu’elle aimerait voir deux hommes en vrai, mais que sachant cela impossible, jouer en moi l’aurait excité… Elle finissait en demandant si à ma prochaine venue je serais d’accord pour qu’elle insère des doigts en moi. Évidemment j’ai répondu que oui, et je lui ai posé la même question : est-ce qu’elle aimerait que je joue dans son anus à son tour? Elle m’a répondu que depuis que ma langue avait essayé de rentrer dedans, elle n’attendait que ça. Pour résumer, il allait y avoir moins de limite la prochaine fois… On s’est officiellement donné rendez-vous pour la semaine suivante. Je lui ai demandé si elle était sûre qu’elle serait disponible puisque pour prévoir notre deuxième rencontre elle m’avait dit que c’était difficile à cause de ses proches et des traitements, mais elle m’a répondu qu’elle « s’arrangerait ».

 

Lorsque je me suis présenté à nouveau chez elle à la date convenue, personne n’a répondu quand j’ai sonné. Après quelques minutes son voisin est sorti pour dire qu’elle avait été emmenée d’urgence à l’hôpital quelques jours plus tôt. Je lui ai demandé s’il savait quel hôpital, et il m’a informé. Je n’allais pas aller sur place, bien sûr que non. Je ne pouvais pas me présenter à sa chambre si sa famille et ses ami(e)s proches étaient présents en me présentant comme étant le gigolo… Mais par contre j’ai appelé l’hôpital pour savoir si elle était encore là. On m’a répondu qu’elle était décédée peu de temps après son arrivée…

 

Alors voilà… Je suis très heureux d’avoir pu apporter un peu de joie à cette femme à la fin de sa vie. Je ne l’ai pas beaucoup connue, évidemment, mais j’aimais la personnalité que j’ai pu entrevoir. Elle semblait être une fille bien.

 

Dim 15 oct 2017 Aucun commentaire