Je n’avais pas vu ma chérie depuis un peu plus d’une semaine, pour un cumul de raisons. C’était planifié, mais c’était la première fois depuis très longtemps qu’on ne se voyait pas du tout pendant au moins une semaine… Je devais la retrouver en fin d’après-midi dans un hôtel, parce qu’on avait prévu que je l’accompagnerai à une espèce 5 à 7 avec soirée organisée par et pour son travail, où les conjoints/conjointes étaient invité(e)s. C’était une soirée où il fallait être bien habillé, et malheureusement je n’étais pas dans la possibilité de passer chez nous me changer avant d’y aller en revenant de là où j’étais. Nous avions donc convenu que l’on prendrait une chambre sur place (la soirée avait lieu dans la salle de réception d’un hôtel), et que lorsque j’arriverais j’irai me doucher et me changer pour être présent pour quand même la plus grande partie de la soirée. Puis comme on avait réservé une chambre, et bien nous y resterions la nuit.

Lorsque je suis descendu du taxi, j’ai vu ma chérie dans le hall de l’hôtel. Elle discutait avec, j’imagine, des collègues, dans une robe époustouflante… Une robe très, très classe, qui lui faisait un décolleté magnifique mais très politiquement correct, et qui suivait à la perfection les courbes harmonieuses de son corps… Elle était tout bonnement sublime…Je ne l’avais jamais vue habillée ainsi…

Lorsqu’elle m’a aperçu, elle a planté ses collègues sur place pour venir me rejoindre, presque en courant… Elle a passé ses bras autour de mon cou et a enfoui son visage dans contre mon torse, son corps complètement plaqué contre le mien… Elle tremblotait… 

J’ai pris sa tête délicatement entre mes mains, puis je l’ai reculée un peu de moi… je l’ai regardée dans les yeux… Elle avait les larmes au bord des cils… J’ai pris peur… Je lui ai demandé ce qui n’allait pas… Elle m’a dit « rien… », en retenant ses larmes… J’ai remis sa tête contre moi, et en caressant ses cheveux je lui ai dit que je ne la croyais pas… Pas sur un ton accusateur, mais sur un ton conciliant… Elle m’a dit : « je ne veux plus jamais que l’on soit séparé si longtemps… » Je lui ai demandé pourquoi, qu’est-ce qui s’est passé pendant cette semaine où l’on ne s’est pas vu…

Sa réponse m’a estomaqué : « Rien… Tu m’as juste manqué… »

Je lui ai répondu qu’elle aussi m’a manqué…

Après un certain temps je lui ai dit qu’il fallait que je monte dans la chambre pour me changer, que j’allais vite redescendre… Je lui ai demandé si elle avait la carte magnétique de la chambre, et quelle chambre c’est… Elle m’a répondu qu’elle allait monter avec moi, qu’elle ne voulait pas être loin de moi…

Alors la tenant tout contre moi, on a marché vers les ascenseurs, et on a rejoint notre chambre… 

Après voir laissé entrer ma chérie et fermer la porte dernière nous, nous nous sommes embrassés… Très tendrement… Je sentais ses larmes couler contre mes joues…

Je lui ai dit que ça allait aller, que l’on était ensemble… Elle m’a murmuré : « fais-moi l’amour… », tout en joignant le geste à la parole et commençant à déboutonner mon pantalon…

Nous sommes allés ver le lit en me déshabillant… De son côté, elle n’a pas retiré sa robe, juste la culotte qu’elle portait en-dessous… Je me suis allongé sur le lit sur le dos, et elle est venue s’allonger sur moi, la robe retroussée… je suis entré en elle, et je dois avouer que ça a été autant un plaisir qu’un soulagement… Elle aussi m’avait terriblement manqué…

Je lui ai dit que j’avais envie de sentir sa peau contre moi, mais que j’avais peur de lui retirer sa robe, de l’abimer en le faisant… elle a ri, enfin un sourire, et a retiré sa robe par en haut, sans que mon sexe ne sorte du sien…

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que ma chérie a sa petite faiblesse, sa petite préférence… Avant de rallonger son corps contre le mien, elle s’est relevée de quelques centimètres, a pris mon sexe en main, puis s’est rassise dessus, ma verge bien lubrifiée entrant lentement dans son anus… Puis elle s’est allongée sur moi, ses seins chauds contre mon cou, son regard plongé dans le mien, nos lèvres se joignant… 

Caressant son dos, caressant ses fesses, j’ai rapidement joui… 

Elle m’a souri en sentant mon sperme gicler en elle… Elle a continué quelques va-et-vient et a joui à son tour…

Nous sommes restés ensuite sans bouger, l’un contre l’autre… mon sexe a fini par sortir de son anus… je sentais le sperme couler d’elle sur moi… Mais pour une fois, je n’avais aucune envie d’aller le savourer… j’étais bien avec ma chérie dans les bras, je ne voulais pas bouger…

Elle a fini par relever la tête pour me regarder dans les yeux, puis a murmuré : « épouse-moi… »

Deuxième « estomacage » de la soirée… Nous avions déjà parlé par le passé de mariage, mais nous avions convenu que vu notre style de vie à trois, si on se mariait on ne voulait pas que notre amante le prenne mal… Et l’un dans l’autre, on préférait continuer à vivre heureux à trois que se marier et risque de perdre cette façon de vivre qui nous plait tant… Et c’est aussi la raison pour laquelle nous avions décidé de ne pas avoir d’enfant : élever un enfant dans un couple/trio ne serait pas forcément sain…

Comme si elle lisait dans mes pensées, ma chérie m’a dit : « J’en ai parlé à Isabelle hier soir… Je lui ai dit que j’ai des sentiments pour elle, indéniablement, qu’elle fait parti de ma vie, de notre vie, et que je veux qu’elle continue à en faire parti indéfiniment, mais je lui ai dit que tu étais l’amour de ma vie, et que je veux t’épouser… J’ai insisté sur le fait que ça n’enlèverait en rien l’amour que j’ai pour elle, que je la considère comme une partie de moi, mais qu’avec toi, et bien c’est autre chose que je n’ai pas de mots pour expliquer… Elle m’a dit qu’elle n’y voyait pas d’inconvénient, mais qu’elle aimerait aussi un petit quelque chose d’unique à elle qui nous représenterait… Après en avoir longuement parlé, on s’est dit qu’on se tatouerait chacune le prénom de l’autre sur les côtes, côté cœur… voilà… depuis ce matin je tremble à l’idée de te parler de tout ça… »

Elle a exprimé tout cela sans prendre de réelle pose de respiration… Elle était clairement stressée… 

J’ai pris son visage à deux mains, j’ai déposé un baiser sur ses lèvres, et j’ai juste dit : « Oui, évidemment que oui, oui pour tout… »

J’ai senti tout son corps se relâcher d’un coup…

Nous avons continué à en parler un peu, puis on s’est relevé, pour que j’aille me doucher vite fait avant de m’habiller… Alors que j’allais entrer dans la salle de bain, je l’entends dire : « chéri… depuis quand tu ne nettoies pas tes dégâts? »

Je suis revenu vers elle, je l’ai soulevé du sol, je l’ai jetée sur le lit, sur le ventre, et j’ai sauté sur elle, ma langue entre ses fesses… Elle riait, de son rire qui me fait craquer…

Une fois ses fesses propres à son tour elle s’est occupée de moi, en passant sa langue sur mon sexe, sur mes testicules, sur l’intérieur de mes cuisses, partout où ça avait coulé… Après cela, j’ai eu le « droit » d’aller sous la douche…

Lorsque je suis ressorti de la douche, elle avait à nouveau sa robe sur elle… Elle lui allait vraiment bien… J’en avais des papillons dans le ventre, et je le lui ai dit… 

Elle m’a alors redemandé d’aller m’allonger sur le lit… Elle s’est penchée au-dessus de moi pour une fellation, puis lorsque j’étais à nouveau bien dur elle est venue s’asseoir sur moi, mon sexe dans le sien… Cette fois elle est restée assise, elle ne s’est pas allongée contre moi…

Croyez-le ou non, mais ma chérie est la seule femme capable de me faire bander et jouir deux fois de suite en quelques minutes… Bien sûr il s’est passé plus que quelques minutes depuis la première fois, mais il ne s’est pas non plus passé une heure… Et c'est purement psychologique, parce que des femmes qui m'excitaient, j'ai en rencontrée à de multiples reprises, mais avec l'effet que me fait ma chérie, non...

Cette fois nous avons joui simultanément… 

Comme ça commençait à faire longtemps que nous étions montés, elle ne s’est pas attardée longtemps sur moi… Je m’attendais à ce qu’elle vienne s’asseoir sur mon visage pour que je la nettoie, mais au lieu de ça elle s’est relevée, à rabaisser sa robe, et tout en déposant un baiser sur mes lèvres a dit : « ce qui coulera pendant la soirée le long des mes cuisses me fera penser à toi… »

Il n’allait probablement pas couler grand-chose étant donné qu’elle venait de me faire jouir quelques instants auparavant, mais j’aimais l’idée quand même…

Nous sommes redescendus dans la salle de réception, où j’ai trouvé la soirée longue et ennuyante… Le seul intérêt était la présence de la main de ma chérie dans la mienne, jusqu’à ce que l’on remonte dans notre chambre où pour la troisième fois en quelques heures nous nous sommes à nouveau fusionnés avant de nous endormir...

Mes chéries me demandaient depuis un certain temps de leur préparer une recette qu'elles adorent : un filet de mignon. La recette n'a rien de compliqué, la seule chose "inhabituelle" pour des québécois étant l'usage de crème fraiche, qu'il est difficile de trouver ici. C'est de moins en moins vrai, mais c'est un produit qu'il faut chercher pour le trouver.

Elles ont fini par dire en riant qu'il y aurait une grève du sexe si je ne leur préparais pas ce plat. Ayant trainé, la menace a été exécutée... La grève a été votée, à deux voies (féminine) contre une (masculine). J'ai perdu... 

Mais la grève n'a pas touché tout le monde : j'ai très vite appris que ça ne me concernait que moi, mes deux chéries continuant entre elles à se procurer du plaisir. Évidemment j'ai manifesté mon mécontentement, mais comme nous n'avions rien écrit, pas de règle officielle, en revotant je me suis refais planter, bien évidemment... Alors j'ai pris ma plus belle pose (je m'imaginais en César, avec ma toge), et théâtrelement je leur ai dit que je pourrais tenir des semaines sans problème, même si dans ma tête je me disais que dans quelques jours je serais au bord du désespoir... 

Bien entendu, elles n'ont rien fait pour m'aider. Pendant tout le temps de cette grève, elles se baladaient dans la maison dans toutes les tenues sexy que j'adore : bikini, pantalon moulant, haut décolleté, lingerie érotique... Et bien évidemment, elles ne se gènaient pas pour s'embrasser langoureusement devant moi... se caresser, se savourer, se glisser des jouets, des doigts, etc...

Vous vous en doutez, je n'ai pas tenu longtemps. Trois jours plus tard, j'achetais tout ce qu'il fallait pour préparer la recette de filet mignon, et nous nous sommes tous les trois régalés... Autant culinairement que sexuellement juste après le repas...

C'est que je les aime, mes deux chéries...